
Loic Arnoux
Je suis cavalier depuis l’âge de 7 ans, et l’équitation est rapidement devenue bien plus qu’une passion : c’est aujourd’hui un véritable mode de vie.
Un accident survenu en janvier 2018 a marqué un tournant décisif dans ma relation aux chevaux. À partir de ce moment, j’ai choisi de me consacrer pleinement à leur bien-être, en remettant en question mes méthodes et en élargissant mes connaissances.
Je me suis d’abord formé en nutrition équine, afin de proposer une alimentation adaptée, raisonnée, et capable de limiter les risques de pathologies comme les ulcères gastriques, la fourbure ou les coliques. J’ai également complété ce socle par des formations en naturopathie et aromathérapie, dans une approche globale et préventive.
Titulaire du BPJEPS Activités Hippiques – Perfectionnement Technique, j’ai ensuite élargi mes compétences en me formant au massage équin, dans le but de mieux comprendre la biomécanique et d’améliorer le confort physique du cheval.
Car qu’ils soient de loisir ou de haut niveau, tous les chevaux sont des athlètes — et leur santé ne peut reposer uniquement sur le travail monté.
Depuis 2019, j’exerce en tant que masseur équin professionnel, une activité devenue mon métier à temps plein depuis fin 2021.
Toujours en quête de sens et d’efficacité, j’ai pris du recul sur les limites des formations classiques en massage équin.
Cette remise en question m’a permis d’enrichir ma pratique pour répondre aux réelles problématiques de terrain, souvent bien plus complexes que ce qui est enseigné dans les cursus traditionnels.
Ce cheminement m’a naturellement amené à m’intéresser à la dynamique du mouvement, en m’inspirant de ce qui se fait dans le sport de haut niveau chez l’athlète humain.
J’ai ainsi pu transposer au cheval des principes issus de la préparation physique, de la récupération et de la prévention des blessures, toujours dans une logique de respect de l’individu, de ses capacités, et de son rythme.
Ce travail prend également en compte l’impact que peut avoir le cavalier sur la posture, la locomotion et l’équilibre du cheval.
C’est dans cette optique que je développe aujourd’hui une approche unique en France, centrée sur la rééducation posturale, les étirements passifs et le travail proprioceptif, notamment à travers de longues phases d’étirement statique.
Ce protocole vise à restaurer le confort, améliorer la mobilité, et développer la conscience corporelle du cheval, quel que soit son niveau ou son activité.
Enfin, je souhaite conclure cette présentation en éveillant la réflexion des propriétaires.
Comme beaucoup, vous vous demandez peut-être de quel centre agréé je suis issu. Or, il est essentiel de rappeler que le métier de masseur équin n’est pas officiellement reconnu en France : il n’existe ni diplôme d’État, ni encadrement réglementaire.
Depuis 2021, je m’engage activement pour sensibiliser à l’urgence de cette reconnaissance, indispensable pour assurer une formation sérieuse, une pratique éthique et, surtout, le bien-être et la sécurité des chevaux.

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